Les essais de voitures autonomes
28 janvier 2023
©Andrey Popov/AdobeStock
Un jour, les voitures conduiront toutes seules. En attendant, certains véhicules de développement sillonnent nos routes. Mais pas n’importe où. Les explications de Mickaël Massias, responsable technique chez Valeo, qui conduit l’une de ces voitures. Il est interrogé par Xavier Ferrand.
L’avenir est aux voitures autonomes, mais avant qu’elles envahissent nos routes, il y a beaucoup de travail. Par exemple, l’équipementier Valeo travaille avec trois véhicules. Un véhicule pour les livraisons en milieu urbain, une voiture qui se concentre sur les trajets dans les villes, et une autre qui se concentre sur les voies rapides et les autoroutes payantes.
Pour circuler en mode autonome, les testeurs doivent faire des demandes d’autorisations auprès de l’État, en détaillant les axes sur lesquels ils vont circuler. De plus, il ne peut pas y avoir n’importe qui derrière le volant. Le « chauffeur » doit suivre une formation « conduite à risques », afin de pouvoir réagir en cas de problème avec le mode autonome. Par ailleurs, dans ces véhicules de développement, il doit obligatoirement y avoir deux personnes. Une personne derrière le volant et une autre derrière son ordinateur pour surveiller le bon fonctionnement du système.
Les voitures totalement autonomes, c’est-à-dire de niveau 5, ne sont donc pas pour tout de suite. Nous en sommes, pour l’instant, au niveau 3, et il n’y a que Mercedes (avant Tesla) qui a obtenu l’homologation pour vendre ce type de voitures. Avec le niveau 3, il est possible de lâcher le volant en dessous de 60 km/h et sur des routes à chaussées séparées.