Les systèmes d'aide à la conduite ne remplacent pas le conducteur

Les système d'aide à la conduite

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Les systèmes d'aide à la conduite ont certes renforcé la sécurité sur la route, mais ils peuvent aussi avoir des effets délétères. Les explications de Pascal Philip, directeur technologie trafic du groupe APRR, au micro de Véronique Voiron. 

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Les systèmes d'aide à la conduite ne remplacent pas le conducteur
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“La plupart des véhicules qui sont commercialisés aujourd'hui disposent du système de guidage rappelle Pascal Philip. Il permet au véhicule soit de nous alerter, soit de le remettre un peu dans la voie. On a aussi un système de détection d'obstacles, de freinage automatique, dont certains véhicules sont dotés... Ces systèmes sont bien des systèmes d'aide à la conduite, ce ne sont pas des substituts aux conducteurs. Le conducteur doit donc rester vigilant !”

“Il faut savoir que 20% des accidents de la route sont aujourd'hui liés à ce qu'on appelle ‘les distracteurs’. Les distractions, c'est le téléphone portable ou d'autres sujets qui font que le conducteur, au lieu de faire attention à la route et à garder les mains sur le volant, fait trop confiance à ces systèmes-là sur des longs trajets. Ça génère des accidents que, malheureusement, personne ne souhaite, y compris le conducteur”.