Panhard Levassor, histoire d'une marque disparue

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Dans notre chronique histoire on s'intéresse à présent à l'épopée de Panhard Levassor, doyenne des marques automobiles françaises aujourd'hui disparues. Un bond dans le passé signé Roald Billebault à écouter ci dessous.

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Retour sur l'épopée Panhard Levassor
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Doyenne des marques automobile Française, Panhard Levassor nait fin 19ème sous l’impulsion de deux hommes : René Panhard et Emile Levassor. Dès 1891 La firme se lance dans la production en série de voitures équipées de moteurs à explosion, une première mondiale à une époque où les rares automobiles fonctionnent encore à la vapeur. Après avoir remporté de beaux succès en course, la marque se concentre sur la production de voitures de luxe réservées à l’élite et aux grands de ce monde. Sous la présidence de Raymond Poincaré, Panhard Levassor sera même la voiture officielle de l’Elysée.

Après la seconde guerre mondiale, les automobiles luxueuses n'ont plus le vent en poupe, les dirigeants changent de politique et décident d’orienter la marque sur un autre segment, bien plus populaire.

Et le premier modèle de cette nouvelle ère, c’est la Dyna X, sortie en 1947, un modèle qui connut un joli succès dans une France d’après-guerre encore soumise à de nombreuses restrictions.

En 1953, Panhard revient sur le devant de la scène automobile avec la Dyna Z, et écoule presque trois fois plus d’exemplaires que sa devancière.

A la fin de des années 50, Panhard abandonne les formes toute en rondeur et présente sa première vrai routière, la PL 17, le best seller de la marque qui sera vendu à près de 170.000 exemplaires. Un modèle qui tentera même une percée aux Etats-Unis, sans grand succès malheureusement.

Au début des années 60, malgré quelques beaux succès d’estime, le constructeur est en proie à des difficultés financières. En 1963 sort des usines de la porte d’Ivry à Paris le dernier modèle de la marque,  la PL24, référence faites aux 24 heures du Mans auxquelles participa Panhard à plusieurs reprises. Deux ans plus tard, Citroën met la main sur la marque chancelante, sans réelle intention de la sauver.

55 ans après sa disparition les aficionados espèrent encore une résurrection de la marque détenue aujourd’hui encore par le groupe Stellantis (ex-PSA).