Pourquoi faisons-nous des crêpes à la Chandeleur ?
2 février 2025

© Adobe Stock / Jhati
Après l'Épiphanie, on enchaîne ce dimanche 2 février avec une autre célébration gourmande : la Chandeleur ! On revient sur son histoire et on répond à la question : pourquoi faisons-nous des crêpes ?
Fête populaire païenne, qui remonte à des millénaires, la chandeleur annonce le retour de la lumière et des journées plus longues. D'où son surnom, la fête des chandelles. Plusieurs traditions s'y mêlent : les bougies allumées dans la religion catholique pour symboliser la lumière divine et protéger le foyer, en l'honneur de la présentation de Jésus au temple, 40 jours après Noël.
Les amateurs de légende apprécieront celle-ci : on dit que les ours sortent de leur tanière le 2 février, marquant la fin de l'hibernation. Une version bien française de la "marmotte" américaine.
Mais alors, comment sommes-nous passés des chandelles aux crêpes ?
Direction le Moyen Âge. À cette époque, les paysans préparaient des crêpes avec la farine excédentaire pour célébrer la lumière et le retour au champ à la fin de l'hiver. Ces crêpes dorées, rondes comme le soleil, symbolisaient abondance et prospérité. Aujourd'hui, chaque région a ses spécialités, la crêpe bretonne au sarrasin bien sûr, mais aussi la crêpe Suzette ou la ficelle picarde farcie de jambon et gratinée à la crème. Pour les puristes, il reste l'incontournable crêpe au sucre.
La Chandeleur, c'est bien plus qu'une histoire de crêpes ! C'est la célébration des beaux jours à venir, de la gourmandise et peut-être une bonne excuse pour se régaler.