Respecter les distances de sécurité, c’est vital
7 février 2022
© APRR
A l'occasion des départs en vacances cet hiver, les autoroutes APRR & AREA redéploient la campagne "Vous le savez déjà", initiée l'été dernier. Une campagne de sensibilisation, à l’attention de tous, sur les fondamentaux de la conduite sur autoroute. Cette semaine, Daniel Buttet, directeur régional au sein du groupe APRR, nous rappelle l'importance, parfois vitale, des distances de sécurité.
Compte tenu du fait que les vitesses pratiquées sur autoroute sont élevées, il va de soi que les distances de sécurité à maintenir entre les véhicules doivent l'être tout autant. "A 130km/h, il va vous falloir 78 mètres pour vous arrêter et à 110km/h, 66 mètres" précise Daniel Buttet, directeur régional au sein du groupe APRR.
Ainsi, pour rouler en sécurité, il faut maintenir deux secondes d'écart avec le véhicule qui vous précède. "Pour matérialiser ces deux secondes, il faut identifier les deux bandes blanches entre la voie de droite et la bande d'arrêt d'urgence", rappelle Daniel Buttet. Si cette distance n'est pas respectée, le risque d'accident est très grand, en particulier en cas de freinage brusque.
Le non-respect des interdistances est constaté quotidiennement par les agents sur le terrain. Didier Merle, patrouilleur chez APRR raconte : "Je me suis déjà fait arracher un rétroviseur en posant un balisage. Le premier véhicule s'est écarté, mais pas le deuxième".
Respecter les interdistances, c'est donc voyager en veillant à votre sécurité, celle de vos passagers, mais aussi celle des agents qui travaillent chaque jour le long des voies de l'autoroute.
Garder une distance suffisante avec le véhicule qui précède, c’est respecter l’équilibre de la circulation. C’est en outre le meilleur moyen d’éviter une collision ou un carambolage.
Ainsi, sur autoroute, à une vitesse de 130km/h, vous savez que les distances à respecter sont matérialisées par les deux bandes blanches situées entre la voie de droite et la bande d’arrêt d’urgence.
En cas de conditions dégradées par une mauvaise météo (pluie, verglas, neige), la vitesse doit être réduite et les interdistances doivent même être augmentées car les distances de freinage seront rallongées. L’objectif pour vous est d’avoir toujours le temps de réaction nécessaire pour réduire votre allure.