Témoignage : l'A79 un chantier hors norme

“La principale mission de l'exploitation, c'était de s'assurer que le trafic s'écoule bien sur cet axe et que le chantier puisse, en même temps, se dérouler dans de bonnes conditions. Un service bien rodé sur autoroute, mais qui, cette fois, s'appliquait à une nationale” explique Philippe Le Sénéchal. Au début du chantier, il a dû découvrir 90 km d’un réseau “que l’on exploitait pas avant et avec des configurations d'exploitation qui sont très différentes puisqu'on était sur une infrastructure bidirectionnelle, donc avec une seule voie par sens de circulation".

Philippe Le Sénéchal poursuit “La veille du premier confinement pour le COVID-19, en 2020, on se dit mais 'comment on va faire pour être opérationnel' ? On se demandait comment on allait pouvoir travailler par rapport aux contraintes et conditions sanitaires déjà tout simplement, vis-à-vis des équipements, vis-à-vis du personnel. Ensuite la chute du trafic a été assez importante donc on a travaillé sur une route quasiment déserte, donc dans un sens ça nous a un petit peu aidé pour nous former à cette nouvelle infrastructure. Mais c'est vrai que c'était assez surprenant par rapport à tout ce qui se passait dans le pays de démarrer dans un contexte pareil...On était vraiment sur un énorme chantier. Durant l'été il y a eu un pic avec 1000, puis 1200, puis 1500 personnes.” ajoutant “ce qui est surprenant, c’est la longueur du chantier, il fait 90 kilomètres. La particularité était d’avoir un chantier de grande ampleur sur un très grand linéaire et où il y avait en même temps du trafic."