Vous êtes sobre, vous gardez le contrôle

Campagne sécurité : sobriété

© APRR

La campagne « Vous le savez déjà », lancée par APRR se poursuit tout au long de l'été. Cette semaine, c'est la sobriété qui est en évidence sur les panneaux au-dessus des voies, et, vous vous en doutez, cela concerne surtout l'alcool au volant. Un reportage d'Olivier Noël, à écouter ci-dessous. 

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Quand on pense « alcool au volant », on imagine que cela pourrait moins concerner le réseau autoroutier, avec ses longs trajets en journée ou les départs en vacances. Pourtant l’alcool et les stupéfiants sont parmi les premiers facteurs d’accidents mortels sur autoroute. Claire Dufossé, experte sécurité et signalisation chez APRR :

« Contrairement à ce que l’on peut penser, on constate aussi des accidents liés à l’alcool sur autoroute. Bien évidemment, il ne faut pas boire au-dessus de la limite autorisée, voire pas du tout, avant de prendre le volant. C’est important de ne pas boire pour garder les bons réflexes en cas d’évènement. Comme tout le monde le sait, quand on boit, notre perception change et notre temps de réaction diminue. C’est toujours bien de le rappeler. Cela peut arriver en revenant de soirée mais aussi en s’arrêtant sur les aires. »

Cela veut dire que le principe du capitaine de soirée reste valable, y compris sur les grands axes, notamment sur les autoroutes urbaines. Il faut quelqu’un de sobre pour conduire. 

Route floue

© Prod. Numérik (AdobeStock)

Perception altérée, réflexes plus lents sont des conséquences de l'alcool au volant

Attention aux effets secondaires des médicaments

Outre l’alcool, les drogues sont aussi nettement concernées, comme l’indique Claire Dufossé : « Oui, les stupéfiants ont aussi un impact sur la perception et le temps de réaction. Et on n’y pense pas forcément, mais il y a aussi les médicaments, qui peuvent créer de l’hypovigilance. Et les précautions à prendre sont bien marquées sur les boîtes, pour savoir aussi si on peut conduire ou pas. Il ne faut pas le négliger avant de prendre la route, et en parler également à son médecin. »  

Et cela va de soi, il faut d’autant plus éviter le cumul alcool et médicament, même plusieurs heures avant de prendre la route. 

Médicaments au volant

© Ursule (AdobeStock)